La systémie
La systémie est un courant de pensée apparu dans les années 1950. Grégory Bateson réunit les compétences diversifiées de thérapeutes et psychiatres.
Selon l’approche systémique, les problèmes du patient sont en lien avec son environnement. L’individu baigne dans un système d’interactions. La difficulté émerge de sa relation de soi à soi, de soi à l’autre ou aux autres, de soi au monde.
Je m’appuie sur cette approche interactionnelle dans ma pratique, prenant en compte la personne accompagnée et les échanges relationnels qu’elle développe avec les milieux qui sont les siens (famille, école, milieu professionnel, culturel…) et dans le présent de notre relation thérapeutique.
Les difficultés ou troubles de la personne peuvent résulter de mécanismes relationnels et de freins de communication avec son environnement. C’est pourquoi je prends en compte le système dans lequel l’individu évolue.
(Cf : article systémie dans le blog)
Des similitudes d’approche entre la gestalt et la systémie :
Ces deux approches ont des racines communes mais fonctionnent dans des niveaux logiques différents. Le travail Gestaltiste aide à rejoindre l’individu dans le système et le travail systémique à prendre en compte l’interaction et le contexte dans la thérapie.
Jean Marie Robine distingue ces deux approches, la gestalt puis la systémie, ainsi :
« Nous allons, pour connaitre notre village, faire la navette entre démarche microscopique », flâner dans le village, goûter le charme qui s’y déploie, faire connaissance avec tel ou tel habitant, et une démarche macroscopique « survoler le village, percevoir le réseau de rue, la répartition des forêts et des points d’eau, le type d’occupation de l’espace ».